Objectif

Les principaux responsables de la dictature argentine ne semblent plus bénéficier aujourd’hui d’une impunité pour les crimes qu’ils ont commis entre 1976 et 1983. Près de trente ans ont été nécessaires pour que la lumière soit progressivement faite sur les actes perpétrés par la junte militaire. Ce travail de justice est l’aboutissement de plusieurs décennies d’engagement de la société civile argentine, en particulier des Mères et Grands-mères de la Place de Mai dont les enfants et petits-enfants ont disparu durant la dictature. Dans le même temps, l’Argentine entame un travail de mémoire et d’histoire pour perpétuer le souvenir des victimes et tirer les enseignements de cette période de terreur. Des démarches du même type se développent au Chili, en Uruguay, au Brésil où s'établirent de semblables régimes. En évoquant ces pays, mais aussi d’autres tragédies contemporaines, ce colloque entend proposer une réflexion autour des notions de crimes contre l'humanité, de résistance civile, de vérité, de mémoire et des enjeux concernant l’internationalisation de la justice
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